Dreamworks lance avec Capitaine Superslip (Captain Underpants en VO) une nouvelle licence que l’on risque de revoir d’ici les prochaines années. Il s’agit d’une adaptation des comics pour enfants de Dav Pilkey.
« Georges Glousse et Harold Golade, deux copains de CM1 à l’imagination fertile, créent une BD qui raconte l’histoire d’un super-héros un peu barré, le Capitaine Superslip ! Un jour, alors que M. Chonchon, leur proviseur hargneux, menace de les séparer en les plaçant dans deux classes différentes, ils l’hypnotisent et le transforment en… Capitaine Superslip ! »
Le scénario est sympathique, novateur même, mais plombé par un humour pipi-caca omniprésent (vous me direz vu le titre…) qui semblera lourd à quiconque a dépassé la barre des 10 ans. Ce qui est surtout réussi ici c’est la relation entre Harold et Georges et leur vision de l’amitié du haut de leur tout jeune âge. Ça, c’est clairement une réussite.
Sinon globalement si la première moitié du film se démarque de la concurrence, la seconde est bien plus classique et du coup moins intéressante.
David Soren n’en est pas à son premier coup dans le domaine de l’animation avec Capitaine Superslip, vu qu’il avait déjà réalisé le long métrage Turbo (qui était moyen) et des courts métrages de Madagascar notamment. Du coup graphiquement c’est beau, les couleurs sont très attirantes et bien gérées et on a même droit à de très bonnes idées de mise en scène.
Point fort, un des héros est de couleur, et c’est encore bien trop rare dans l’animation.
CaptainSmoke lui attribue la note de :
En bref
Graphiquement réussi, et plein de bonnes idées, Capitaine Superslip s’adresse malheureusement à un public très jeune.