Adapté du livre de Nadir Dendoune, L’Ascension est un film réalisé par Ludovic Bernard qui nous relate le défi incroyable d’un jeune de banlieue pour conquérir le coeur d’une jeune femme. Avant de réaliser son premier long-métrage, Ludovic Bernard a été premier assistant réalisateur sur de grands films comme Lucy, Ma vie de chat, 3 Days to Kill ou encore Taken 2…
« Pour toi, je pourrais gravir l’Everest ! » Samy aurait mieux fait de se taire ce jour-là… D’autant que Nadia ne croit pas beaucoup à ses belles paroles. Et pourtant… Par amour pour elle, Samy quitte sa cité HLM et part gravir les mythiques 8848 mètres qui font de l’Everest le Toit du monde. Un départ qui fait vibrer ses copains, puis tout le 9-3 et c’est bientôt la France entière qui suit avec émotion les exploits de ce jeune mec ordinaire mais amoureux. A la clé, un message d’espoir : à chacun d’inventer son avenir, puisque tout est possible.
Je n’avais jamais entendu parler de l’histoire de Nadir Dendoune, premier franco-algérien a avoir gravi l’Everest, sans aucune expérience. C’est donc avec une certaine curiosité que je suis allée voir ce film. Ludovic Bernard a choisi de nous montrer l’histoire du début à la fin. On sait donc pourquoi et comment cette idée folle lui est venue en tête. On suit ensuite le jeune Samy dans sa folle ascension. Même si le décor est différent, il vit la même chose que dans son 93 natal : de nombreux doutes et des remises en question, des gens qui se moquent de lui et qui le rabaissent, mais aussi, et surtout, des gens qui veulent lui donner sa chance pour qu’il s’en sorte. On le voit revenir en tant qu’héros, et mascotte du « quartier ». Tout le monde est fier de lui car il n’a pas abandonné son objectif.
Même si le film est parfois un peu long, j’ai beaucoup apprécié les plans sur les paysages de montagne. C’est vraiment beau et, peu à peu, la montagne deviendrait presque un personnage à part entière du film. C’est ce qui fait que L’Ascension se distingue de tous les autres films qui nous parlent des histoires des jeunes de banlieue. Je tiens également à saluer l’excellente performance d’Ahmed Sylla, que j’avais découvert il y a quelques années en tant qu’humoriste dans l’émission « On n’demande qu’à en rire ». J’ai même failli verser ma petite larme à la fin…
PaulineG lui attribue la note de :
En bref
Malgré quelques clichés un peu « faciles », ce film peut être un véritable message d’espoir pour les jeunes de banlieue. On peut s’en sortir, il suffit de se battre et d’avoir de la volonté. Belle surprise de cet hiver.