Le film Sparrows (ou Serçeler en VO) est très certainement la meilleure sortie de la semaine, lui qui a raflé quelques prix dans plusieurs festivals de part le monde. Ce film de l’islandais Rúnar Rúnarsson nous emmène dans l’Islande profonde, avec ses bandes de jeunes et son paysage à la fois magnifique et désertique.
« Ari, 16 ans, vit avec sa mère à Reykjavik lorsqu’il doit soudain retourner vivre chez son père Gunnar, dans la région isolée des fjords, au nord-ouest de l’Islande. Sa relation avec son père n’est pas des plus faciles et ses amis d’enfance semblent avoir bien changé. C’est dans cette situation difficile à laquelle il ne peut échapper qu’Ari devra s’imposer pour trouver sa voie. »
Soyons clairs, ce n’est pas avec son scénario que Sparrows vous accrochera. On est ici sur le schéma classique de l’ado un peu paumé, qui cherche à se faire des amis et qui n’est pas spécialement joyeux de passer d’une vie à la capitale à une vie dans la campagne, avec son père alcoolique absent d’une grande partie de sa vie.
Néanmoins le film est assez bien construit, et si observer la vie du jeune Ari n’est pas passionnant, ce n’est pas ennuyeux non plus. En fait, Sparrows et son rythme lent arrivera même à vous surprendre sur les 20-30 dernières minutes.
C’est visuellement que Sparrows s’avère être le plus intéressant. L’Islande c’est beau, et quand c’est filmé en lumière naturelle avec la brume, ça dégage quelque chose de mystique, de perdu dans le temps. Et finalement le film n’est qu’une histoire de temps, un été qui passe (très) lentement pour les jeunes du patelin. Et là où ce petit film sans prétention écrase la concurrence de la semaine, c’est sur sa BO. C’est superbe. En plus de cela, Sparrows se targue d’avoir un casting vraiment convaincant.
CaptainSmoke lui attribue la note de :
En bref
Même s’il souffre un scénario assez peu original, Sparrows a pour lui d’être beau visuellement et musicalement, sans oublier l’interprétation solide de son casting.