Affiche officielle
Seth MacFarlane n’est plus à présenter. Les Griffins, The Cleveland Show, Ted et Albert à l’Ouest c’était lui. S’il n’a pas toujours connu le succès, il a su rester un des leaders de son domaine : les personnages loufoques, un univers décalé et de l’humour bien gras. Ted étant son plus gros succès sur grand écran, il n’est finalement pas surprenant qu’une suite (sobrement appelée Ted 2) pointe le bout de son nez.
Ted et sa femme
Ted 2 est donc la suite des évènements du premier film, et explore toujours plus loin la relation entre Ted et John, mais surtout la vision du monde qui les entoure sur l’étonnant ours en peluche vivant. On reprend les même et on recommence, voilà qui résume bien ce film. Ici point de Mila Kunis, mais elle est remplacée par la jolie blonde Amanda Seyfried. Mark Wahlberg et Seth MacFarlane sont bien évidemment de retour, et Giovanni Ribisi est là aussi. Une bande de copains qui se retrouvent, finalement.
Le côté road trip aurait pu être intéressant, mais il s’avèrera en fait être un moyen de combler un vide scénaristique, à grand renfort de clichés (Comic Con entre autres), de drogues et d’allusions graveleuses.
La jolie Samantha qui va accompagner nos compères dans leur périple
Si le pitch principal est bien trouvé (la question de savoir si Ted est à considérer comme un humain, et dispose des même droits), le film manque d’épaisseur et se contente d’une succession de gags et de références grossières, ce que faisait déjà le premier film.
Seth MacFarlane qui double ici Ted, est très bon, la faiblesse de la saga aura été de choisir Wahlberg comme tête d’affiche, lui qui a le charisme d’une huître. Heureusement, Amanda Seyfried apporte un peu d’innocence, de fraîcheur et de glamour. Un joli nappage sur un film plutôt très moyen.
Il est certain que Ted 2 trouvera son public, très certainement le même que pour le premier film (avouons que c’est uniquement le but recherché). À voir s’ils ne seront pas déçu du peu de nouveauté qu’il apportera.
CaptainSmoke lui attribue la note de
En bref
Si le premier film avait pour lui l’effet de surprise, celui-ci n’innove pas et se contente de copier-coller la recette qui cette fois aura un goût de déjà-vu.
