[Critique Film] – The Lost Daughter

The Lost Daughter

Maggie Gyllenhaal, actrice très appréciée notamment pour mener jusqu’à maintenant une carrière d’actrice de grande qualité, se lance dans la réalisation avec son premier long métrage The Lost Daughter (adapté du livre du même nom d’Elena Ferrante) qui sera diffusé sur Netflix le 31 décembre. Présenté au Festival Lumière en avant première par la réalisatrice elle-même, j’ai pu avoir la chance de le visionner sur grand écran, et donc de revenir avec vous sur le film.

The Lost Daughter

« Lors de vacances à la mer en solitaire, Leda est fascinée par une jeune mère et sa fille qu’elle observe sur la plage. Bouleversée par leur relation fusionnelle (ainsi que par leur grande famille bruyante et intimidante), Leda est submergée par la terreur, la confusion et l’intensité de ses souvenirs de maternité précoce. Un acte impulsif la replonge dans les méandres étranges et inquiétants de son esprit, l’obligeant à affronter les choix peu conventionnels qui ont été les seins en tant que jeune mère et leurs conséquences. »

Bon déjà, je vais l’annoncer clairement : je n’ai pas accroché à l’histoire. N’étant pas mère, je n’étais peut-être pas la cible visée, mais j’ai eu peu de compassion pour les personnages, et surtout je ne me suis reconnu dans aucun d’entre eux. Ni dans leurs dialogues, ni dans leurs décisions. Le scénario qui s’annonçait comme étant bouleversant m’a laissé de marbre. J’ai également eu du mal à m’imprégner du récit en général puisqu’il se situe sur une île Grecque, sauf que tout le monde y parle un anglais parfait.

Le thème étant assez lourd, il est en revanche bienvenu d’y trouver des moments plus légers, drôles même parfois (et ça fonctionne parfaitement bien). Cela n’empêche malheureusement pas l’histoire de stagner pas mal, même si le montage et les flashbacks permettent à la grande majorité du film de ne pas souffrir de longueurs, du moins sur sa première moitié.

 

The Lost Daughter

The Lost Daughter n’est pas laid visuellement. On pourrait même se laisser croire au départ qu’il est plutôt joli (c’est globalement le cas), et bien mis en scène. Malheureusement Maggie Gyllenhaal tire de grosses ficelles et nous sort des dizaines de plans rapprochés sur les visages des acteurs pour montrer leur détresse. Quel cliché ! Le casting lui est de très bonne facture, que ce soit l’excellente Olivia Colman (qui ici est un peu perdue), Dakota Jonhson, Jessie Buckley, Peter Sarsgaard ou le monument Ed Harris. On sent en revanche que la direction d’acteur est un peu absente à certains moments, ce qui explique les passages où l’émotion passe mal.

Bon point, la bande originale est d’une très grande qualité. Vraiment.

J’aurais aimé trouver dans The Lost Daughter le même niveau d’exigence auquel nous a habitué Maggie Gyllenhaal tout au long de sa carrière, mais je reste persuadé qu’elle est une actrice/réalisatrice à suivre et que l’avenir nous réservera encore de belles choses.

 

CaptainSmoke lui attribue la note de
5/10

En bref

S’il n’est pas exempt de qualités, ce premier long métrage peine à convaincre sur à peu près tous les plans.

CaptainSmoke

Fondateur de DansTonCinéma.fr, cinéphile et sériephile, j'aime découvrir des perles inconnues dans le cinéma traditionnel comme dans l'animation.

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