Truman, du réalisateur montant Cesc Gay est l’heureuse révélation espagnole de l’année. Le film est reparti avec 5 Goya (équivalent des César) dont meilleur film, meilleur scénario et meilleurs acteurs (principaux et secondaires). Cette comédie dramatique touchante est enfin arrivée dans nos salles obscures, et il est temps d’en faire un petit bilan.
« Julián, un Madrilène, reçoit la visite inattendue de son ami Tomás qui vit au Canada. Ils sont loin de se douter qu’ils vont passer avec Truman, le chien fidèle de Julián, des moments émouvants et surprenants… »
Voici un synopsis qui ne dit pas grand chose. En vérité, Truman est un drame (mais un drame léger) et ne tourne pas vraiment autour du chien qui donne son prénom au film. On nous raconte ici l’histoire de Julián, un homme qui décide d’arrêter de lutter avec son cancer des poumons et qui préfère prendre le temps de faire le bilan de sa vie et de dire au revoir à ceux qu’il aime ou a aimé. Là où le chien Truman a de l’importance, c’est qu’il est l’obsession de Julián, qui souhaite lui trouver une famille adoptive digne de ce nom.
Truman est un film qui a pris le parti d’être lumineux, à la fois dans le fond et dans la forme. On prend plaisir à vivre les moments touchants que l’on nous propose. Exit l’omniprésence de la mort annoncé et des têtes d’enterrement qui vont avec, ici on nous propose du voyage, des restaurants et des sourires. En ceci le film est une réussite, soulignée par l’interprétation très juste des acteurs principaux Ricardo Darin et Javier Cámara, mais aussi des acteurs secondaires comme Dolores Fonzi.
Si on pourra lui reprocher son format d’1h45 un peu lent, Truman est finalement un film très humain qui prend le temps d’être bien, d’être heureux.
CaptainSmoke lui attribue la note de :
En bref
Truman est un film intime et touchant sur l’acceptation de la mort, nous proposant une excellente interprétation du duo d’acteurs principaux.
