Un croisement improbable entre L’Inspecteur Harry et Teen Wolf.
Voilà comment la jaquette de WolfCop nous vend le second long métrage de Lowell Dean. Petit budget, acteurs inconnus au bataillon, un pitch simple et bien absurde… et à l’image de films comme Zombeavers ou Sharknado, tout est dans le titre !
Bref, tous les ingrédients semblent rassemblés pour nous donner un film bien jouissif au potentiel nanardesque illimité.
Lou Garou (oui, c’est ce genre de film) est un policier alcoolique qui mène une vie plutôt paisible dans une petite bourgade du Canada a priori tranquille. Jusqu’au jour où il se réveille avec un signe satanique sur la poitrine. Peu à peu, il se rend compte que ses sens sont décuplés. Quand vient la pleine lune, plus de doute possible. Lou Garou est un…Loup-garou.
On s’attendait à un film drôle et jouissif et on n’est pas déçus. Car, autant vous le dire tout de suite, on a affaire ici à un film complètement absurde et décomplexé, un nanar qui s’assume et s’amuse à tourner au ridicule les clichés et les codes des films de monstres.
Le petit budget se révèle être bel et bien un atout et non pas un inconvénient car si les effets spéciaux et autres maquillages sont plutôt bien réalisés, on garde tout de même une esthétique 80’s qui colle parfaitement avec ce que semble vouloir faire le réalisateur.
En effet, la multitude de référence à Teen Wolf n’est en aucun cas le fruit du hasard puisque ce WolfCop prend par moments la forme d’un pastiche, certes beaucoup plus gore que son aîné, mais qui parvient à conserver cet esprit kitsch des années 80.
Mais WolfCop, c’est avant tout un joyeux bordel où se mêlent Loup-garou et métamorphes, gore et parodie ; dans lequel Lou se prendra même pour Mad Max, le temps de ‘pimper’ sa ‘ride’.
Et que dire de cette scène inoubliable de sexe inter-espèce glorieusement filmée dans une cellule à la lueur des bougies ; une scène kitsch au possible qui ferait pâlir d’envie les réalisateurs des films de l’après-midi qui passent sur M6.
WolfCop, c’est le summum du film de série B qui ne se prend pas au sérieux et que l’on doit en aucun cas prendre au sérieux. C’est le film de fin de soirée que tu regardes avec tes potes lorsque l’alcool coule à flot. Un film bourrin et jouissif sur fond de Stoner. Bref je recommande. Aarooo !!!
WolfCop, un film complètement con et bientôt complètement culte ?
Amory lui attribue la note de
En bref
Entre 1 et 10, mon cœur de cinéphile exigeant balance pour ce film très jouissif. Les 79 minutes sont passées bien trop vite et j’en voulais encore.
Vivement WolfCop II, annoncé d’ores et déjà pour l’année prochaine !