Discovery Channel souhaitant sortir sa propre série de fiction-historique à la Vikings, s’est lancé avec Frontier, série se déroulant à l’époque du commerce de peaux au Canada et mettant en scène le futur Aquaman Jason Momoa (Game of Thrones, The Red Road…). Comme cette série va connaître une diffusion prochaine sur Netflix chez nous, il était temps d’en parler.
« Les luttes violentes pour le contrôle du marché nord-américain de la fourrure au XVIIIème siècle. »
Le synopsis, simple et efficace nous donne le ton. En gros dans Frontier tout le monde veut sa part du gâteau, mais pour différentes raisons. Et finalement c’est exactement ce que vous aurez. Ici vous aurez tellement de retournements de situations que ça en devient vite fade, avec des captures, des re-captures, des re-re-captures et une lutte pour ce qui rapporte : les peaux. On sent clairement que le scénario n’est pas assez travaillé (alors que la saison ne comporte que 6 épisodes), tout comme les personnages dont on a déjà vite fait le tour en peu d’épisodes.
En fait dans Frontier ce qui est sympa, c’est le thème et l’époque. Il y a de quoi proposer quelque chose de très poussé, que ce soit en profitant des décors magnifiques du Canada sauvage (qui ne sont pas assez montrés selon moi), ou des personnages.
Ici seul Jason Momoa (qui reste aussi charismatique que d’habitude) et Alun Armstrong sont au niveau. Le reste n’est pas vraiment convaincant, et surtout pas Landon Liboiron que je ne m’explique toujours pas.
Certains costumes sont excellents, et d’autres jurent complètement avec l’ensemble. Et finalement c’est ça qui va résumer la saison. Une bonne idée, mais sous exploité avec du bon et du mauvais. Espérons que la série suive l’exemple de Black Sails qui a su complètement retomber sur ses pattes lors d’une 2eme saison.
CaptainSmoke lui attribue la note de :
En bref
Frontier hérite d’un timide 6, la faute à son scénario clairement sous travaillé et à un casting hasardeux. Reste certains décors et un thème intéressant.
Son pourri, dialogues inaudibles à cause de la musique de fond, très pénible à écouter