[Critique Série] – Star Wars Rebels, saison 1

Après l’achat de la licence Star Wars par Disney, la saga des étoiles s’est vu complètement chamboulée. Exit les 30 ans d’Univers Étendu déjà bien en place, le studio aux grandes oreilles a décidé de fabriquer son propre univers désormais officiel. Troisième série d’animation (après Clone Wars et The Clone Wars qui fait le lien entre les épisodes II et III), voici Star Wars Rebels, qui s’occupe de la période entre épisode III et IV.

Les stormtroopers sont au rendez-vous

Comme c’est le cas depuis Clone Wars, il faut un temps d’adaptation au style graphique, même si Rebels est finalement très proche du rendu de The Clone Wars. Une différence est tout de même a noter, si The Clone Wars avait connu des débuts timides, avec un certain nombre d’épisodes très enfantins et peu intéressants, elle avait su au fil des saisons devenir plus sombre, adulte, et surtout dans l’esprit de l’épisode III. Avec Star Wars Rebels l’histoire se répète, toute cette première saison est à destination des enfants, et le public adulte n’y trouvera que très peu son compte. Heureusement, et c’est bien là tout son intérêt, la période abordée permet à des personnages légendaires de faire leur apparition, qu’ils soient rebelles ou impériaux, Siths ou Jedi…

Nos héros, l’équipage du Ghost

Mais comme d’habitude avec Star Wars, on ne peut s’empêcher de s’accrocher, et de s’attacher. Ici, nos héros menés par le Jedi Kanan (rescapé de l’Ordre 66) sont un petit groupe de contrebandiers qui vont rapidement devenirs des rebelles, quand le mouvement en est encore à ses balbutiements. Chacun a sa place et son caractère dans l’équipage, que ce soit Hera la pilote du Ghost et second de Kanan, Ezra le jeune orphelin débrouillard sensible à la Force, Zeb les muscles au cœur tendre (d’une nouvelle race, non représentée dans Star Wars jusqu’ici), Chopper le droïde astro-mécano complètement fou, ou enfin Sabine (cheveux multicolores et côté artiste que je ne m’explique toujours pas…) la guerrière dans son armure Mandalorienne.

L’inquisiteur et son sabre laser qui tourne…

Grand classique de l’univers, Star Wars Rebels ne déroge pas à la règle en introduisant son grand méchant, l’Inquisiteur. On pourra certes reprocher à la licence de rajouter trop régulièrement des méchants à sabres lasers rouges plus dingues les uns que les autres (dynamique lancée par Dark Maul), mais il faut bien l’avouer : les impériaux lambdas ne sont pas au niveau. Là ou Clone Wars et The Clone Wars avaient introduits une Asajj Ventress très intéressante, on a droit ici à une sorte d’officier impérial amélioré (il ne dispose pas de nom en « Dark »), sensible à la Force, simple exécutant de la volonté de ses maîtres.

J’espère très sincèrement que Star Wars Rebels ne restera pas aussi manichéenne (on est d’accord, SW c’est manichéen, mais on a parfois eu de bonnes surprises avec l’Univers Étendu), et s’intéressera un peu plus à son public adulte (comme l’avait fait The Clone Wars), plus nombreux qu’ils le pensent.

Star Wars Rebels est diffusée en France sur France4.

Cet article a été écrit après visionnage de la première saison en VO.