Le monde des super-héros est à la mode ces dernières années, que ce soit au cinéma mais également à la télévision. Après le succès des séries Arrow, The Flash ou encore Gotham, Supergirl a fait son entrée sur petit écran, elle qui avait déjà vu le jour sur grand écran en 1984 (et en guest dans la série Smallville. Ici, les créateurs Ali Adler et Greg Berlanti donnent sa chance à la cousine de Superman, Kara Zor-El.
Dès le 1er épisode, le ton est donné. Supergirl sera une série de super-héroïne, et visera un public clairement plus féminin que ce que pouvaient cibler Arrow et The Flash. Ici, exit l’ambiance sombre ou l’humour potache, Supergirl joue le jeu de la romance saupoudrée de quelques clichés, le tout enrobé de quelques combats peu convaincants.
Oui, parce qu’en plus d’avoir un scénario bien moins accrocheur que ses comparses, la série ne dispose pas non plus de la même qualité d’effets spéciaux que The Flash, pourtant sortie un an auparavant. C’est clairement dommage tant le personnage de Kara Zor-El dispose des mêmes talents que son cousin, à savoir une habileté à voler, des yeux lasers et une super force dingos (entre autres). Malheureusement, ce n’est que vers la fin de la saison que l’on remarque une amélioration au niveau visuel, sans que ça soit non plus bien bien fou.
Si l’équipe faiblarde de Supergirl fait pâle figure par rapport à la team Arrow ou à celle de The Flash, ce n’est encore une fois qu’en fin de saisons que les choses se préciseront, avec l’apparition de Martian Manhunter qui rend les choses bien plus savoureuses (et nous prépare en quelque sorte au film Justice League). Dommage aussi qu’un des épisodes les plus sympathiques soit le cross-over avec The Flash.
Il est décidément difficile pour DC Comics de parvenir à intéresser le public au personnage de Superman (et donc de Supergirl, parce que globalement c’est la même chose), en témoignent les dernières adaptations à l’écran du célèbre super-héros.
Néanmoins, avec ses différences, la série pourrait bien convaincre un public tel que celui de la défunte Smallville de se rabibocher avec les histoires de super-héros, en abordant ça d’un point de vue encore différent, celui de l’insouciante Kara Zor-El (Melissa Benoist). Même si ses aventures sont loin d’atteindre la qualité de ce que l’on nous a proposé ces derniers temps sur petit écran, les personnages restent attachants et méritent qu’on leur laisse une chance avec une deuxième saison.
CaptainSmoke lui attribue la note de :
En bref
Très en dessous de ses grandes sœurs, Supergirl ne parvient jamais vraiment à convaincre, même si l’on constate une légère amélioration en fin de saison.