Prévu pour les 40 ans du classique de Joe Dante, cette version remastérisée 4K de Hurlements (The Howling en VO) arrive dans nos salles ce mois de juillet. Quoi de mieux que de s’installer dans une salle climatisée pour revivre le grand frisson d’un des films de loups-garous les plus marquants ?
« Une série de meurtres effroyables terrorise la population de Los Angeles. Une jeune journaliste de télévision mène sa propre enquête. »
L’intrigue de Hurlements est extrêmement simple (un poil trop même). D’ailleurs le film prend bien son temps pour poser son ambiance et ses protagonistes (une formidable Dee Wallace, ou encore Patrick Macnee ou John Carradine), à tel point qu’on pourrait se demander si l’on a véritablement affaire à un film de loups-garous, et c’est son principal défaut, cette lenteur. D’abord polar ultra-classique le film se terminera quand même en apothéose qui ne laissera personne indifférent.
Oui, Hurlements ne bénéficie pas d’une qualité d’écriture qui en fait une histoire inoubliable (c’est classique sans être mauvais hein), mais si l’on parvient à passer outre vous pourrez tout de même apprécier le soin apporté au reste de la production. Et quel soin !
J’adore le cinéma de Joe Dante. C’est généreux à souhait, décomplexé et rempli de bonnes idées. Hurlements (pourtant un de ses premiers films) ne déroge pas à la règle et propose des scènes marquantes (son final notamment) mais aussi de formidables effets spéciaux gérés par Rob Bottin (The Thing, Robocop, Piranhas…) alors apprenti du célèbre Rick Baker. C’est pas moins de 4 scènes de transformation dont nous gratifie le film, toutes plus différentes et grotesques les unes que les autres, mais diablement impressionnantes.
De plus, l’ambiance visuelle posée par Joe Dante est excellente que ce soit dans les ruelles sombres ou dans ses forêts brumeuses et tortueuses qui laissent passer une lumière si particulière. On y retrouve d’ailleurs beaucoup de choses qui feront le succès de Dante dans ses futurs productions (qui à dit Gremlins ?) Dernier point important, la musique de Pino Donaggio (compositeur fétiche de Brian de Palma) souligne très bien ce carnage lycanthrope.
CaptainSmoke lui attribue la note de :
En bref
Ce remaster tombe à pic pour les 40 ans de la sortie du film. Une excellente occasion de découvrir ou redécouvrir ce classique des années 80 !