2eme production des studios Pixar à passer directement par la case Disney+ (sans frais supplémentaire), Luca d’Enrico Casarosa ne verra donc malheureusement pas les salles de cinéma tout comme son prédécesseur Soul. Notons que quelques chanceux le verront tout de même dans les meilleures conditions lors du Festival International du Film d’Animation d’Annecy.
« Dans une très jolie petite ville côtière de la Riviera italienne, un jeune garçon, Luca, vit un été inoubliable, ponctué de délicieux gelato, de savoureuses pasta et de longues balades en scooter. Il partage ses aventures avec son nouveau meilleur ami, mais ce bonheur est menacé par un secret bien gardé : tous deux sont en réalité des monstres marins venus d’un autre monde, situé juste au-dessous de la surface de l’eau… »
On peut le dire d’emblée, Luca s’adresse davantage à un public plus jeune que ce que faisait Soul. Il y’a pas de double lecture (donc les adultes y trouveront moins leur compte), mais les messages portés restent universel (acceptation de l’autre, amitié, rêves…). D’ailleurs, ces rêves semblent être le terrain de jeu préféré du réalisateur Enrico Casarosa qui avait déjà officié sur l’excellent court métrage La Luna, que je vous recommande.
Le scénario n’est pas d’une originalité folle dans le fond (ce que je lui reproche finalement), mais le rythme est plutôt bien dosé et on ne s’ennuie pas devant les aventures de Luca, Alberto et Giulia. L’humour est présent et les personnages sont variés et bien développés, bien qu’évidemment assez clichés.
Visuellement Luca n’est pas une claque. Certes l’animation est de qualité et le travail sur la lumière est à saluer, mais il ne s’agit pas du plus joli film d’animation du Studio, les personnages étant plutôt classiques. Le film tire son épingle du jeu au niveau de l’ambiance de la Riviera Italienne qui nous emmène directement en pleines vacances d’été.
Pour avoir vu le film en VO et en VF, ma préférence va vers la VO, l’accent Italien m’a semblé mieux géré par le casting (Jacob Tremblay, Jack Dylan Grazer, Maya Rudolph, Jim Gaffigan et Emma Berman). J’aurais pu pousser le vice et le regarder en version Italienne vous me direz.
Enfin, on termine en beauté avec ce que j’ai préféré dans Luca, à savoir sa bande originale tout bonnement fantastique. Elle est au moins aussi qualitative que l’était celle de Soul dans un autre registre, c’est peu dire…
CaptainSmoke lui attribue la note de
En bref
Luca nous fait voyager au cœur de l’été Italien en suivant les aventures d’enfants rêveurs. Un bon moment à passer en famille.