[Critique Série] – The Flash saison 1

Affiche officielle

Vu le succès de la saison 2 d’Arrow, CW met en chantier The Flash. Dans l’univers DC, Flash a toujours été un peu le laissé pour compte. En effet, même s’il est un des superhéros préféré de la marque, il n’a jamais eu droit à un long métrage et a du se contenter d’une série en 22 épisodes en 1990-91. Si la série originale n’est pas mauvaise, le héros méritait amplement une nouvelle adaptation, et c’est de nouveau par la case série qu’il devra passer.

Harrisson Wells, Cisco Ramon et Caitlin Snow, l’équipe de choix de Flash.

Barry, jeune « orphelin » suite à l’assassinat de sa mère par une force mystérieuse (son père est accusé et emprisonné pour ce meurtre) se retrouve accueilli dans la famille West, où il grandit aux côtés d’Iris une jeune fille de son âge. N’ayant jamais perdu de vu l’espoir d’innocenter son père, il devient scientifique pour la police et espère un jour trouver le meurtrier de sa mère. Il fini par être frappé par la foudre lors de l’explosion de l’accélérateur à particules de S.T.A.R. Labs et obtient les pouvoirs de Flash. Cette saison se focalise sur la maîtrise de ses pouvoirs, des combats contre des metahumains (des méchants avec des pouvoirs), et la recherche du meurtrier de Nora Allen (sa mère).

Joe et Iris West, la famille adoptive de Barry

D’abord introduit par le biais de 2 épisodes dans Arrow, Barry Allen est un personnage maladroit et maigrichon qui travaille en tant que scientifique pour la police de Central City. Il est alors amené à faire la rencontre d’Oliver Queen et Felicity Smoak, pour qui il aura un peu le béguin. Tactique payante, le personnage est apprécié (malgré les quelques doutes de rigueur), et aura donc droit à sa propre série.

Suite à une « fuite », l’épisode pilote se retrouve sur Internet plusieurs mois avant sa sortie programmée. Tactique payante, l’épisode est apprécié par la critique qui salue le ton, le rythme ainsi que les effets spéciaux prometteurs.

« The Strike »

Oui, c’est grâce à un ton résolument frais et sympathique (l’ambiance des tournages transpire la camaraderie et le fun) que la série cartonne. Loin du Arrow sérieux et sombre, Barry Allen et ses amis offrent un côté accessible et drôle à toute la famille, comme peuvent l’être les comics du héros en général. Mais ce n’est pas tout. Si le pilote était prometteur niveau effets spéciaux, le show ne fait que s’améliorer au fil des épisodes et propose un Flash visuellement réussi. Chose rare dans le monde des séries, celle-ci ne fait pas cheap, et si quelques effets sont en dessous, la quasi totalité sont dignes du grand écran.

John Wesley Shipp (le 1er Flash) joue Henry Allen, père de Barry.

Là où The Flash excelle, c’est en clins d’oeils et références. En effet tout au long de la saison les références au monde des comics et à la culture pop sont omniprésentes, notamment par le biais du personnage de Cisco. Les plus marquantes : certains acteurs de la première série sont présents : John Wesley Shipp en Henry Allen ou encore Mark Hamill qui reprend son rôle de Trickster.

Elle introduit le personnage de Firestorm, et les personnages d’Arrow (Oliver Queen, Felicity Smoak, The Atom…) viennent régulièrement donner un coup de main à l’équipe de S.T.A.R. Labs. Firestorm sera d’ailleurs, au même titre que The Atom, un des personnages principaux de Legends of Tomorrow, la prochaine série spin-off sur l’univers DC.

Si cette saison 1 est un succès de bout en bout (avec un cliffhanger final déroutant), espérons que la série saura se renouveler assez tout en restant la réussite qu’elle aura su nous montrer.